Mémoire
Il est maintenant temps de vous parler du sujet de mémoire. Ce dernier me tient beaucoup à coeur. Je vais m'interesser à la médiatisation des skinheads dans la presse Suisse romande. Je vois déjà vos cheveux se dresser : Mon dieu !! les skinheads !! tous ces cranes rasés neo nazis violents et bagarreurs qui tendent le bras à la premiere occasion !
Voila justement l'intéret de ce mémoire. Analyser cette stigmatisation systématique entre politique d'extreme droite et skinheads. Avant de rentrer dans le sérieux de la presentation du mémoire, il est important de vous donner un bref historique de ce "mouvement" ou "style de vie".
L’apparition de ce « mouvement » s’inscrit dans le contexte de la fin des années 1960 en Grande Bretagne. A l’origine, les skinheads sont nés de la rencontre entre hards mods anglais, frange prolétaire des mods, et rude boys, immigrants de Jamaïque et des Antilles. Pour résumer : origine multiculturelle et prolétaire. Mouvement non politisé.
En 1977, le punk apparait avec fracas et amène un renouveau chez les skins. Le mouvement se démarque du punk par des références à leur origine prolo et la "Oi!" (contraction cockney de hey you/ musique).
Cc'est également à cette période que le mouvement apolitique est pénétré par les idées d'extreme droite. En effet, en Angleterre, le National Front recrute dans cette jeunesse socialement marginalisée et exploitée. Apparaissent alors les Boneheads : skins racistes et/ou nationalistes.
L'amalgame est alors fait par les médias (et l'opinion publique) entre skinheads et extrême droite.
En réaction à cette politisation se créé le SHARP (SkinHead Against Racial Prejudice) au début des années 1980 aux Etats Unis. Le RASH (Red and Anarchist SkinHead) apparait quant à lui fin 1990.
En résumé et pour être shématique, quand on parle de skinheads, skins ou neuski, on peut parler de skins traditionnels, de skins d'extremes droite, de skins anti racistes, de skins d'extrême gauche ou encore de skins apolitiques.