Les dérives de la « peoplisation » de la vie politique ?
Dans le cadre d’échéances électorales, l’homme ou la femme politique doit se rendre visible auprès des citoyens pour exister. Il ou elle use alors de plusieurs stratégies. Tout d’abord, il ou elle instaure une proximité avec son électorat en participant à des émissions ou magazines non politique. De nombreux exemples peuvent être pris dans la dernière campagne française des élections présidentielles, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, pour ne citer qu’eux, sont aller jusqu’à répondre à un magasine canin. D’ ailleurs, la personnalité politique procède à une vulgarisation de son discours par une simplification, due à la logique de formatage de l’espace disponible mais également une logique de séduction du public en évitant l’ennui et restant compréhensible. Cette vision minimaliste peut entraîner démagogie politique et populisme.
Dans ce sens le clan Sarkozy a souvent usé du symbole familial. Et cela s’est encore vérifié au moment de l’investiture du nouveau Président de la République 2 a la Suisse
Et du côté PS, le fond est le même ! La forme cependant change. Prenons l’exemple tout récent du livre « Femme fatale » sur Ségolène écrit par deux journalistes du Monde. Nous n’avons pas lu cet ouvrage, et ne pouvons affirmer que les informations concernent la vie privée ou politique du couple Hollande / Royal. Mais tout de même, la façon dont il a été promu dans de nombreuses émissions de divertissement illustre cet engouement pour le politique people. Les deux journalistes avaient beau dire qu’elles n’indiquaient pas clairement la tromperie dans le couple, les animateurs ne retenaient que cet aspect des choses. Arrêt sur Images a à ce propos proposer aujourd’hui un petit « zapping » de ces interventions c’est effarant !
Après Ségolène en maillot de bain, Nicolas faisant son jogging, soyons attentifs aux positionnements de nos quotidiens préférés